jeudi 20 juin 2013

Deuxième Edition du Forum de l'Etudiant guinéen au Maroc

L'Association des élèves, étudiants et stagiaires guinéens au Maroc (Aseguim ndlr) organise la deuxième édition du forum de l'étudiant guinéen au Maroc les 21, 22 et 23 Juin 2013 à Kénitra. Dans le soucis de participer activement au développement socio-économique de la Guinée, intellectuels et hommes politiques de la république se réunissent pour partager, échanger et proposer des outils de développement économique et le raffermissement du tissus social. Au programme :
Modération générale :
- BAH Souleymane (PNUD, Guineenews)
- NAHMANE NADIA (France)

 Jour 1 (vendredi 21): 
13h30-14h 30 Accueil & déjeuner de bienvenu.................
14h30-15h: Installation des Invités
15h-15h 3o: Cérémonie d\'ouverture
15h30-16h50: Conférence (La Guinée face à sa devise: Travail-Justice-Solidarité)
Conférenciers
- Dr BARRY BANO 
- Monsieur GASSAMA DIABY ( Ministre des droits de l'homme)
- Nadia NAHMANE (Modératrice)
17h-18h 2O: Plateau (Rôle et place de la diaspora dans la consolidation de la paix et l'unité nationale en Guinée)
Intervenants
Maitre ibrahima béavogui ( porte parole ministère de la justice)
DRAME Aboubacar (Doctorant à Tanger)
- KOLIE EDOUARD (Doctorant à Rabat)
- DIALLO Ramadan (Master 2,France).
- HAIDARA Cheick Chérif (Modérateur, Master 2, Tanger)
18h 30-20h: Concours d’éloquence (Kenitra vs Casa; Meknès vs Free team; Agadir vs Oujda)
Jour 2 ( Samedi 22):
9h 10h : Accueil et Petit-déjeuner 
10h 15-11h 35: Conférence (Quelle stratégie pour un développement Multisectoriel en Guinée)
Conférenciers
- Mr TRAORE Ladji (directeur de la sous division traitement informatique à l'Institut National des statistiques) 
- DIALLO Laouratou (Doctorante en économie internationale Settat) 
-BAH Souleymane (Modérateur, journaliste Guineenews)
11h 45-13h: présentations de projets
13h- 14h: Pause-déjeuner
14h-15h: 2 Ateliers débats 
1- (Rôle de la religion dans le renforcement du tissu social)
- Kolié Joseph Etienne (animateur)
2- (Egalité des chances et Education : facteur d’épanouissement)
- Diallo Thierno Souleymane (Animateur)
15h 20-16h50: Plateau (Panafricanisme: Défis et perspectives)
Intervenants 
-MAIGA Ismail (Doyen des ambassadeurs) 
- FALL Lounceny (Ministre d'Etat aux Affaires étrangères). 
- Dr. CHEGRAOUI Khalid (Institute of African studies)
- Pr MOUANDJO Monney Stéphane (Professeur de droit international à Perpignan) 
- Ferdinand Demba (Modérateur)
17h-20h Concours d\'éloquence (Tanger vs Marrakech; Settat vs Mohammedia; Rabat vs Tétouan) 
Jour 3 (dimanche 23):
9h-10h Accueil & Petit-déjeuner
10h 15-11h 35: Conférence (Quels rôles pour les secteurs publics et privés dans la création d\'emploi en Guinée)
Conférenciers
-MARA Sékouba (Directeur Général de l’AGUIP) 
- MOUTAKHI Abdelatif (PDG Man Conseil)
- Mr CAMARA ALBERT DAMANTANG (Minister de la formation professionnelle)
Modérateur : BARRY Abdoul Gadiri (Consultant Banque mondiale)
11h40-12h10: Demi-finale (concours d\'éloquence)
12h20-13h50: Présentation de Projets
13h50-14h50: Pause-déjeuner
15h-16h20: Plateau (Modernisation de l'administration Guinéenne)
Intervenants
- TRAORE Aladji (Directeur de la sous division traitement informatique à l'Institut National des statistiques) 
- NDOFFO Jacob (Mater 2 Droit administratif, sciences administratives)
- FOFANA Mariama Ciré (Doctorante en Science politique, casa)
- Keita Mamadi Condetto (ENCG Settat) Modérateur
16h30-17h: Finale concours d'éloquence
17h-17h 15: Délibération
17h20-20h: Cérémonie de clôture
- Lecture de la déclaration du forum
-Remises de prix et attestations
-Discours de clôture.


Nous y reviendrons sur les prochains articles.     

samedi 11 mai 2013

heure de notre naissance

Deux garçons âgés de 8ans se posent tour à tour la question sur l’heure de naissance de chacun. Le premier nommé AWA répond : j’ai vu dans mon acte de naissance écrit : né  à 17h30 et toi ABI ? ABI : moi, maman m’a dit que je suis né à minuit moins dix. Un troisième s’est ajouté MAMOUD : lui, est né selon les dires de son papa à 4h du matin. Peu satisfait de ces réponses, les garçons se rapprochent d’un vieillard qui leurs répond de la manière suivante : l’heure mentionnée dans l’acte de naissance est fausse car le jour que t’es né, n’est jamais pris en considération, seul le jour que tu te fais déclarer à la mairie est ton jour de naissance et heure de naissance. Ce que dit ta mère est un mensonge car quand elle se tordait de douleurs, elle n’avait plus de montre sur elle pour voir le temps.de plus quand elle faisait des efforts pour te sortir de son ventre, elle ne regardait plus sa montre. Pour le papa, c’est souvent après l’accouchement que le papa apparaît, donc difficile de savoir l’heure exacte de ta naissance. Le vieillard poursuit en ces termes : allez demander à la sage femme de l’hôpital où vous êtes nés, à 100%  elle vous la donnera.
Etes-vous d’accord avec ce vieillard ?

samedi 13 avril 2013

Can U-17 2013



La Coupe d'Afrique  des Nations U-17 démarre cet après à 15h au stade Mohammed V de Casablanca au Maroc. L'affiche marquant l'ouverture de cette compétition opposera le pays hôte le Maroc au Gabon. À cet effet près de 67000 spectateurs sont attendus pour apporter de la chaleur et pousser les deux équipes à empocher les premiers trois points avant les deuxièmes matches prévus au 16 du même mois contre le Botswana et la Tunisie respectivement. Rappelons que la compétition s’étendra jusqu’au 26 de ce mois et qu’elle met au prise huit équipes  repartis en deux groupes (poules). Que la fête soit belle tout au long de ce rendez-vous continentale de football.

mercredi 3 avril 2013

oh! la solitude.


Alors qu'il avait pris deux vers de vin rouge avec un camarade de classe un après-midi, un jeune étudiant vivant à Rabat plus précisément à Youssoufia, décide d'immerger sa solitude durant un week-end prolongé en consommant de l'alcool. Ce dernier, mal orienté par son stimulateur se rend d'abord à la superette située derrière son école. Le gérant de cette petite structure très religieux se voit culpabiliser dans le trafic d'un produit strictement interdit par sa religion. Assoiffé de vaincre la solitude, le jeune homme fait la connaissance d'un habitué de la cave, celui-ci l'orienta vers le super marché de SOUISSI non loin de la petite superette. Le jeune se rend alors au lieu indiqué, entre, se renseigne avec désormais un peu de retenues." s'il vous plait madame, vend-on de l'alcool ici?". La caissière: “oui monsieur, suivez bien cette rangée et vous trouverez une porte à moitié ouverte, c’est là, la cave à vin". Le jeune homme:" merci madame", et s'en va avec un petit sourire. Il entre dans la cave, prend une bouteille de vodka, paye à caisse et se rend chez lui. Une fois dans sa chambre, il ouvre son ordinateur, le met en marche, avec sa souris, il ouvre ITunes et active les slows. De là, il sort de la chambre va à la cuisine, se sert à mangé et accompagne ce repas de quelques verres de son anesthésiste avec coca. Le repas terminé, il est l'heure de regagner la chambre afin de digérer tout en écoutant de la musique. Il quitte la cuisine avec son meilleur compagnon, le pose à coté de son ordinateur, se sert de nouveau un verre, puis un second et ouvre son Facebook et commence à discuter avec des amis jusqu'à 1H du matin. L’heure où l'anesthésie a commencé à faire son travail. Le jeune homme constate que le lit et le plafond tournent au même moment.il change de positions, en plaquant le visage sur le matelas. Le même vertige se faisait de plus en plus sentir. Soudain est venu le général Dragon. Celui-ci oblige l'homme à vider tout les sachets de la maison. Il rendait de la vodka à la douche au toilette, et à la cuisine. La journée il était devenu pale et maigre pour un garçon d'un physique imposant. Son ami de retour de Casablanca, trouve utile d'aller le voir chez lui, c’est ainsi que le jeune homme lui fait une confidence:" petiiiit, vodka, n'est pas bien du tout. Dès aujourd'hui je n'en prendrai plus. Je cherche à me débarrasser de la moitié qui est là, mais je ne sais qui donner." Alors son ami prit la bouteille, deux jours après ce dernier lui annonce qu'il avait assommé le reste. Mais aucun effet néfaste n'a été signalé ou enregistré. Et de ces propos, le jeune homme nomma son ami:"walay, je te jure que t'es dangereux!! T’as fini la bouteille et sans effet? kiéééé, toi t'es désormais appelé le RUSSE. C’est quoi ton secret le RUSSE? ". ATTENTION!!! Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Son ami n'a jamais dépensé un rond pour se saouler avec des alcools, mais ce jour, il a bu encore sans dépenser.

mardi 2 avril 2013

RÉPRISES DES ACTIVITÉS SOCIO-CULTURELLES PAR LA CÉSAM


La 31ème édition des activités socio-culturelles organisées par La Confédération des Élèves, Étudiants et Stagiaires Africains et Étrangers au Maroc se dérouleront du 06 au 13 de ce mois du coté de la Cité Universitaire et la faculté de Sciences et de Médecine sise à Rabat. À cet effet, la Confédération des Élèves et Stagiaires Africains au Maroc tient à informer aux spectateurs que l’insertion de  l’art culinaire  parmi les activités de cette 31ème édition reste l’unique innovation. Ainsi la Confédération des Élèves, Étudiants et Stagiaires Africains et Étrangers au Maroc compte sur la participation de tous pour la réussite de cet événement annuel  dont l’objectif est de fédérer toutes les communautés africaines et étrangères vivantes au Maroc autour d’un idéal culturel et sportif. Le calendrier des activités sera rendu public dans un bref délai sur son site :http://www.a-cesam.com/
Rappelons toutefois que l’organisation de cet événement a connu un échec l’année précédente, et que les raisons de cet échec n’ont jusque là pas été révélé au grand public. Vivement que cette année soit la bonne pour redorer le blason et l’image de cette discipline.

dimanche 17 mars 2013

Difficultés d'insertion de l'étudiant subsaharien au Maroc


 Le Maroc compte 9 000 étudiants étrangers, dont 7 000 d’Afrique, sont boursiers de l’Etat marocain. Ils sont inscrits dans les établissements supérieurs publics. Une bourse de 750 DH par mois, un logement gratuit, une situation stable et des études de bonne qualité. Les motifs de choix du Maroc sont nombreux. L’université marocaine attire de plus en plus d’étudiants africains. Parmi 9 000 étudiants étrangers, à être inscrits dans les établissements publics selon l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI). Ils seraient autant, sinon plus, dans les établissements supérieurs privés. Pas de chiffres officiels, mais selon certaines estimations on évalue leur nombre à 8 000. Ce sont entre autre des Sénégalais, Guinéens, Ivoiriens, Maliens, Congolais, Gabonais, Kényans, Malgaches ou Nigériens. Ces jeunes, tous sexes confondus sont Attirés par la qualité des cursus scolaires, les opportunités d’emploi et surtout la stabilité du pays, ils ont entrepris le voyage. Dans ce présent article, il est question de mentionner leurs conditions de vie et les difficulté d'intégration  avec leur confrères marocains.  Entre racisme et méfiance des confrères marocains à l'égard des étudiants subsahariens, différents témoignages d'étudiants subsahariens font le point sur la situation.
 Le même problème rebondit partout à travers les villes du Maroc. Les étudiants subsahariens sont constamment victimes d’agressions verbales, de xénophobie et de racisme. Plusieurs étudiants subsahariens intrigués par l’accueil alarmant auquel ils sont sujets décident de porter leurs témoignages. Suivons de près ce reportage réalisé le 02 Août 2012 à l'aéroport de Casablanca.
Reportage : 
16 h 35', aéroport Mohamed V, à Casablanca. jeudi, 2 août 2012, la salle d’arrivée du terminal 2 est peuplée de jeunes subsahariens. C’est l’heure d’atterrissage de trois avions africains. Cheikh, Nigérien, attend impatiemment son frère qui débarque chez lui. Ce nouveau bachelier est préinscrit à une faculté de la métropole. Son frère le rejoint pour étudier en médecine. A quelques pas de lui, Maurice, Camerounais, porte une signalétique où est inscrit «Nyouga» (son nom de famille). Etudiant à la faculté des sciences économiques, il est chargé de recevoir trois nouveaux étudiants camerounais, dont un cousin lointain. D’autres, dont on ignore leurs origines et les raisons de leur présence, attendent également. Les yeux figés sur la porte de sortie des passagers, ils bavardent avec leurs compagnons. «Un Africain, ça parle sans cesse», plaisante Adama, notre guide Sénégalais. «Impossible de trouver un africain qui ne parle pas. Et quand il ne trouve personne avec qui discuter, il chante», poursuit-il en souriant. A ce moment, Cheikh réplique : «Tu as raison mon frère. Parler nous a toujours fait du bien. Ça nous réconforte.
«Pour nous, étudiants africains, trouver une location n’est pas une chose aisée. Les propriétaires nous imposent des conditions terribles, celle notamment de recevoir un nombre limité de visiteurs».
En parlant on dissout la peur et la solitude qui nous rongent». La peur de quoi? «Dans la rue et dans les lieux publics, nous sommes souvent insultés voire agressés verbalement. Cela n’exclut guère les agressions physiques dont on est également victimes», explique Cheikh sans quitter des yeux la porte de sortie. Les premiers passagers arrivent. Notre interlocuteur nous quitte. Adama, notre guide, entreprend une autre conversation. Il choisit cette fois-ci Alain, Camerounais, auquel il pose une question irritante : Pourquoi choisir donc d’étudier dans un pays où l’on est menacé?». Ce jeune Nigérien prend tout son temps pour formuler une réponse étonnante : «Dans mon pays, il y a trop de perturbations. Les écoles sont souvent fermées pendant des mois. Les milices attaquent les universités pour obliger les étudiants à porter des armes au lieu des cartables». Son compagnon, Wagho, tente de tempérer la discussion: «Ce ne sont pas les seules motivations de notre choix d’étude au Maroc. Ici, les études marocaines sont non seulement cotées mais aussi accessibles à tous. Les universités ne sont pas trop sélectives comme celles d’Europe ou d’autres pays.», dit-il. D’ailleurs, «les bourses, dont bénéficient plus de 80% des jeunes étrangers inscrits dans l'enseignement public, nous encouragent à venir. Surtout que nous bénéficions tous de plus d’une bourse.», surenchérit Alain interrompu par un appel de son frère. Apparemment, ce dernier a des soucis au niveau de la douane qui a confisqué des objets dans ses valises. «Il doit payer une franchise pour récupérer ses bijoux et ses petits objets de décoration», explique Alain. Quelques minutes plus tard, le problème est résolu. Avant de nous quitter, il nous invite à leur rendre visite le soir. Une invitation à ne pas rater surtout qu’elle nous ouvre les portes du mystère : Le mode de vie privée des subsahariens intrigue plus d’un. Rares sont ceux qui y sont invités.
Le repli communautaire :
Le soir, vers 21h. Au quartier bourgogne à Casablanca, Alain qui nous a donné rendez-vous devant une pharmacie nous y attend depuis plus de cinq minutes. Vêtu d’un habit traditionnel et des sandales, le jeune étudiant Camerounais a passé de sales moments. Des jeunes du quartier se moquent de lui. «El Khal, âzzi, ântiz, drawi, lwiyan, hartani…», crient-ils de toutes leurs forces. «J’ai droit à cette agression verbale plus de quatre fois par jour. Dès que je sors de chez moi, ils ne me ratent pas», nous explique-t-il avec amertume. Parait-il, à l’instar de la plupart des étudiants subsahariens au Maroc, Alain n’arrive pas à s’intégrer. C’est évident. «Dans de telles conditions, qui ose parler d'intégration?» se désole-t-il. Une raison pour laquelle il habite dans une résidence sécurisée. «J’habitais au début un quartier populaire où j’ai eu beaucoup de problème. J’étais seul et mes voisins étaient racistes. L’un d’eux, un ex-détenu m’a agressé plus d’une fois.», raconte-t-il.
«Dans la rue et dans les lieux publics, nous sommes souvent insultés voire agressés verbalement… »
Alain ne vit plus seul. Il partage ce bel appartement meublé avec deux autres étudiants subsahariens. Les trois colocataires se partagent tout : les 6.500 Dh du loyer, les frais du syndic, la nourriture, etc. A l’instar de tous leurs camarades africains, ils ont créé leur propre microcosme. Ils forment ainsi, avec d’autres groupes d’étudiants, une communauté subsaharienne repliée sur elle-même. «Une astuce pour atténuer le dépaysement. On organise des fêtes où on sert de la cuisine africaine. Rares sont les marocains qui partagent notre quotidien», nous confie Alain. Pourquoi? Une réponse qui ne tarde pas à trouver plus d’une réponse. Mais une seule reste la plus valable aux yeux d’Alain et ses colocataires : «Nous sommes victimes de préjugés et de stéréotypes». Le cliché est pratiquement le même pour tous les étudiants subsahariens : «Pour la majorité des marocains nous restons des gens sales qui font trop de bruit et qui créent des problèmes.», crie un colocataire furieux. Et d’ajouter : «Pire, j'ai dû changer d'appartement à plusieurs reprises en raison de l'hostilité des voisins. Le propriétaire n'a pas hésité une seconde à me dire que sa femme ne voulait pas, non plus, d'un noir dans sa maison». Un constat affirmé par Alain qui nous présente les conditions pour qu’il soit accepté comme locataire dans cet immeuble : «Pour nous, étudiants africains, trouver une location n’est pas une chose aisée. Les propriétaires nous imposent des conditions terribles, celle notamment de recevoir un nombre limité de visiteurs». «Et s’il découvre que l’un des étudiants a une copine marocaine, il le vire sans préavis.», affirment-ils.
Amour défendu
Alain a une copine marocaine. Elle s’appelle Sara. Issue d’une famille aisée, la jeune étudiante à la faculté de médecine de Rabat lui rend visite chaque week-end. Mais ils n’osent jamais sortir ensemble. Ce cas d’amour défendu n’est certes pas unique. Bon nombre de subsahariens et de marocaines en subissent les conséquences. La stigmatisation due aux stéréotypes à l’égard des noirs en est la cause. «Un noir est pour les familles marocaines un homme violent, paiën, porteur de Sida ou encore sorcier pratiquant la magie noire. Un argument qu’elles utilisent pour empêcher l’union de leur filles avec des subsahariens, même quand le subsaharien est musulman. C’est valable pour les deux sexes.», nous rapporte Abdoulay, Sénégalais, d’après sa propre expérience. Lui qui fait tout pour convaincre la famille de Mariam, sa copine, ne sait plus à quel saint se vouer. «Mes parents sont réticents à me laisser fréquenter un noir. Et pourtant, tout se passe très bien entre nous. Certes on évite de parler du sujet pour ne pas l’offenser.  Même mes amis on trouvé du mal à approuver notre relation.» Un témoignage qui veut tout dire. La situation semble plus tendue que l’on croit.
Sommes-nous racistes ?
La réponse est négative dans la bouche de tous les marocains. Mais leur comportement prouve le contraire. «On réfléchi plus d’une fois avant de leur louer une maison. On refuse catégoriquement de leur marier nos filles. Nos enfants les insultent dans les rues. Ils sont maltraités dans les entreprises qui les embauchent sans droits… Cela montre que nous sommes loin d’être ouverts d'esprit», déclare karim, président d’une association locale. Celui-ci s’interroge : «Comment expliquer de telles attitudes dans un pays qui se veut tolérant et revendique son identité africaine?». «Le sentiment de supériorité des Marocains vis à vis des Africains noirs n’est pas né d’hier. Il remonte au temps de l'esclavage. Dans l'inconscient marocain, l'Africain noir est directement relié à l'esclave. C’est pourquoi, il voit en lui un être humain de seconde classe, pour ne pas dire inférieure.», surenchérit Tarik, le président de l’association «Lawnouna» (Notre couleur). L’objectif de cette initiative est de permettre aux Marocains et Africains de se connaître et de se découvrir mutuellement. «Certes, les insultes font partie de notre quotidien. Mais cela ne justifie pas les discriminations que subissent les étudiants subsahariens contraints de garder leurs distances dans des communautés repliées sur elle-même», conclut-il.
«Pour la majorité des marocains nous restons des gens sales qui font trop de bruit et qui créent des problèmes.»
Les contraintes administratives
Le cas le plus spectaculaire de l’agression morale que subissent les étudiants subsahariens existe dans les différentes administrations. Cette galère commence dès leur premier jour au Maroc. «Les services de douanes nous traitent comme des contrebandiers ou des dealers. Nous avons le plus souvent droit à une fouille personnalisée. A la moindre protestation on est incarcéré.», nous confie un étudiant Camerounais.  A ses yeux, ce traitement est indigne pour des étudiants. «Je reconnais que des dealers et des trafiquants utilisent des subsahariens pour transporter des marchandises interdites, telles que les drogues. Mais il ne faut pas généraliser.», réclame-t-il.
«Les bourses, dont bénéficient plus de 80% des jeunes étrangers inscrits dans l'enseignement public, nous encouragent à venir.»
Et ce n’est pas tout : les histoires des étudiants ne manquent pas. Selon Alain, «à l’hôpital où on est soumis aux différents tests d’aptitude physique, les infirmières nous traitent comme des moins que rien. Une fois, une infirmière a demandé à mon ami de se déshabiller devant tout le monde. Elle a utilisé un stylo pour marquer des cicatrices sur son corps. Entre temps, sa collègue s’amusait à les conter. Ça a duré plusieurs minutes jusqu’à l’arrivée du médecin».
Les différents étudiants rencontrés ont affirmé que même les services de la carte de séjour leur rendent la vie dure. «Heureusement qu’au niveau des facultés et des écoles, ils affirment que «le traitement est beaucoup plus convenable».
Reportage : Rida ADDAM.
 Dans toutes les villes du Maroc, il est toujours question du même sujet, la difficulté d'insertion, la marginalisation sociale des étudiants subsahariens pourtant l'Administration publiques met tous les moyens nécessaire pour créer des conditions de vie favorables aux étrangers. Rares sont les subsahariens qui arrivent à s'intégrer facilement auprès des confrères marocains. Jusqu'à quand va t'il perdurer ce handicap sociale ? Toutefois plusieurs hôtes marocains se battent pour pour qu'à jamais soit radier ce facteur xénophobe. Peu importe notre origine peu importe notre culture, tous les Hommes appartiennent a une seule race qui est la race humaine. 



Effectifs des étudiants étrangers au Maroc

  Total       Africains   %
Universités                                                 6790514676%
Etablissements de formation des cadres116679268%
Enseignement privé2287220096%
Total10243813880%

samedi 16 mars 2013

Un braqueur braqué à Youssoufia/Rabat.

Alors qu’il venait à peine de finir son montage vidéo chez son voisin, l’étudiant subsaharien se rend chez lui au premier étage de l’immeuble. Une fois dans sa chambre, il consulte sa montre, découvre qu’il était déjà 23H. Paniqué, il se rend à la cuisine, ouvre son réfrigérateur, constate qu’il n’y a aucune bouteille de Coca, ni un carton de jus. De là, il décide de se rendre chez l’épicier se ravitailler. En cette période hivernale, l’homme met son blouson noir et prend la porte.
Une fois sortie de l’immeuble, un jeune marocain de 21 ans environ, sort d’une zone obscure, se lance sur le même chemin mais derrière l’étudiant. Quelques secondes après, il interpelle l’étudiant, celui-ci s’arrête et se retourne. Le jeune homme se rapproche et ôte sa ceinture en cuire, menace le subsaharien avec son arme. L’étudiant, debout, garde son calme, puis lui répond « que me veux tu ? ». Le jeune homme impose au subsaharien de donner ce qu’il a dans sa poche comme argent tout en l’effrayant avec sa ceinture. Celui-ci lui dit : « écoute moi bien petit, j’ai pas d’argent pour toi, mais pour mon ventre, ok ? ». le garçon se retourne, sans obtenir gain de cause, lance quatre pas. L’étudiant le regarde partir, puis l’interpelle à son tour, le jeune revient sur ces pas, toujours ceinture en main, menace encore. Le subsaharien s’empare de la ceinture, saisit le gamin de 21 ans par le col de sa chemise, le secoue tout en promettant une claque à ce dernier. Tout ceci se déroule sous les regards de deux gardiens de certains immeubles non loin du lieu où se passe la scène. Le garçon, importuné, ne savait plus quoi faire si ce n’est de crier « à l’aide ». C’est ainsi qu’il voit un, deux puis trois autres subsahariens sortir de chez eux pour venir calmer la machine qui s’apprêtait à le démolir. Une fois calmé, l’étudiant se rend chez l’épicier. Il reçoit ainsi les apologies des deux gardiens.Quatre jours plus tard, il a été embauché à la Sureté Nationale. Mais chargé de veiller à la sécurité des étudiants subsahariens à Youssoufia. Poste qu’il a mentionné dans son CV lors d’un entretien passé dans une structure de la place.Avec lui, la sécurité est désormais assurée à Youssoufia. Cet homme peut-être vous aussi !!!!!!!