vendredi 15 mars 2013

Étudiants subsahariens face aux études et à la carte de séjour au Maroc.

La carte de séjour est un élément indispensable pour toute personne appelée à séjourner dans un pays quelconque. Il permet à l’individu de se conformer aux lois et règles mis en vigueur par ce Pays. En effet, une frange partie des étudiants subsahariens évoluant dans des Écoles Supérieures privées ou publiques et Universités, se heurte à plusieurs difficultés.
Celles-ci sont liées d’une part au manque de périodes creuses au sein des emplois de temps préétablis par certaines Écoles Supérieures privées ou publiques et Universités,et la non prise en charge des situations administratives d’un bon nombre d’étudiants subsahariens par certaines d’entre elles d’autres parts.
Afin de remedier à cette situation alarmante, la plupart d’entre eux s’adonnent à certaines pratiques telles que : l’abandon des cours pendant une ou deux journées pour se mettre en conformité avec l’État, la désertion des habitations pour le/les campus universitaire ou internat afin de se prendre en charge lors de la régularisation des situations de tous les étudiants subsahariens séjournant dans lesdites structures. C’est le cas d’Ivan, étudiant en première année à l’ISTA al Massira d’El Jadida, de Mohamed Thierno à sup management de Fès, de Seydou à la Faculté des sciences HASSAN II, Aïn Chock à Casablanca.
L’établissement de ce certificat d’immatriculation exige plusieurs éléments parmi lesquels figure la Carte consulaire, qui est délivrée par les ambassades de chaque pays accrédité au Maroc, les attestations d’inscription, le casier judiciaire, une copie d'acte de naissance l’égalisé etc ….. Certaines Universités et Écoles Supérieures ont saisis le mal à la racine en signant des conventions avec l’administration chargée d’élaborer ledit certificat. Comme le témoigne certains étudiants de l’institut des hautes études économiques et sociales deCasablanca ( IHEES ) : « Nous n'avons pas trop de problèmes par rapport à l’établissement de nos certificats d’immatriculation, c’est notre administration qui s’occupe de ce dossier. Notre seul devoir est de leur apporter nos Cartes consulaires, casiers judiciaires et des demi- cartes photos ».Aux étudiants de l’universitéMohamed V d’ Agdal de poursuivre « l'Université a un policier qui s’occupe de nous lorsqu’on est confronté à cet dilemme. Les emplois du temps nous sont partagés en début d’année. La réception dudit sésame se fait par appel téléphone depuis notre administration. Sur ces deux aspects ils sont bien organisés ». Cet outil reste une préoccupation majeure pour la majorité des étudiants subsahariens vivant au Maroc.
Vivement que d'autres structures ne connaissant pas cette politique s'inspirent de  l’institut des hautes études économiques et sociales deCasablanca ( IHEES ) et  l’universitéMohamed V d’ Agdal pour alléger les tourments que vivent une frange partie d'étudiants subsahariens dans certaines grandes structures de la place.

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